SOURCIER PROFESSIONNEL

GILLES POITTEVIN

Ardèche, Drôme, Isère et départements voisins

Questions / Réponses

J'ai tenté ici de répondre aux questions qui m'ont été posées depuis le début de mon activité.

Cependant, si vous n'avez pas de réponse à certaines de vos interrogations, n'hésitez pas à me contacter.

Informations concernant la recherche d'eau

  • Cette question m'est posée quasi systématiquement au cours de mes recherches car mon métier atypique suscite bien naturellement la curiosité des clients : je suis sourcier depuis 2004 et professionnel depuis 2008.

    Vers 18 ans un ami de mon père (sourcier) m'avait mis les baguettes en main mais aucune sensation. Vers 30 ans un voisin qui ressentait la présence de l'eau m'avait prêté ses baguettes : résultat nul. Tentative également non concluante faite vers l'age de 40 ans.

    A toute chose malheur est bon et, alors que ma maison se fendait de haut en bas, je découvre dans un livre sur la sourcellerie qu'une fissure sur un bâtiment peut être causée par la présence d'une veine d'eau souterraine.

    Je demande alors à mon voisin de passer faire un diagnostic avec ses baguettes. Il ressent la présence d'une veine à la verticale de la fissure. Comme d'habitude il me prête ses baguettes que je prends sans conviction et là, c'est le déclic : je ressens une contraction dans la nuque qui m'indique la présence de l'eau. Cette découverte me bouleverse et je me mets alors à lire tous les livres de radiesthésie possibles pour développer cette sensibilité nouvelle.

    Je pense que la sourcellerie est un art et non un don car personne dans ma famille n'a jamais ressenti la présence de l'eau souterraine. A partir du moment où l'on découvre ce ressenti (tard dans mon cas), on peut le développer en s'entrainant comme on le ferait pour le dessin ou la musique. A mes débuts je devais arpenter les champs avec mes baguettes et maintenant je trouve les veines d'eau simplement en parcourant le terrain du regard (voir mes vidéos).

  • C'est mon travail. Dire à un client qu'il a de l'eau à un endroit précis de son terrain ne suffit pas. Connaître la profondeur est indispensable pour estimer le prix du futur forage. La connaissance du débit est aussi très importante car cette information permet de savoir si le forage se justifie.

  • Comme tous mes confrères, je ne garantis pas la présence de l'eau. Des éléments imprévisibles peuvent en effet tromper le sourcier comme par exemple l'argile bleue (qui fait prendre un passage d'humidité pour une veine d'eau) ou des cavités dans lesquelles l'eau a coulé mais ne coule plus.

  • Selon les années, j'enregistre entre 90 à 93 % de réussite. J'entends par réussite le fait d'avoir trouvé une veine d'eau ayant un débit minimum de 100 litres à l'heure (2,4 M3 par jour). Dans la région Rhône-Alpes, les veines que je détecte ont un débit moyen d'environ 1000 L/H (24 M3 par jour). Attention au sourcier qui vous dit ne jamais s'être trompé. Soit il a fait très peu de forages, soit il ment.

  • Depuis le début de mon activité je tiens à jour des statistiques qui me permettent de connaître les écarts entre mes estimations et les résultats.

    En ce qui concerne la profondeur : dans 80% des cas la veine arrive avant la profondeur estimée, dans 10% des cas l'eau arrive exactement à la profondeur donnée, dans 10% des cas l'eau arrive dans les 10 mètres qui suivent mon estimation.

    A ce sujet, je dis toujours au client que le forage ne doit pas dépasser de plus de 10 mètres mon estimation. Il ne faut pas aller plus profond (sauf insistance du foreur qui connait très bien le terrain) au risque de perdre beaucoup d'argent sans plus de résultat.

    En ce qui concerne le débit, il est conforme à mes estimations dans environ 30% des cas,supérieur dans 50% et inférieur dans 20%.

  • Ma recherche dure en moyenne une heure et demie. Je précise souvent cela lorsque le client a un terrain immense. Je lui demande de sélectionner les champs à prospecter car la recherche demande de la concentration et, au bout d'un temps trop long, le risque d'erreur augmente.

  • Pour prospecter sur le terrain d'un châlet d'alpage je m'assure d'une condition essentielle : que ce terrain soit accessible aux gros camions.

    En montagne il y a principalement du granit très dur, les veines d'eau sont rares, souvent d'un faible débit et profondes, donc seulement atteignables avec des foreuses.

    Donc si une foreuse ne peut accéder, il est malhonnête de se faire payer pour rechercher des veines d'eau qu'on ne pourra atteindre.

  • J'envoie toujours mon rapport au plus tard le soir même de ma recherche, de manière à conserver des idées claires et précises sur ce que j'ai trouvé quelques heures avant.

    Ce rapport résume les caractéristiques de la ou des veines détectées, c'est à dire leur profondeur et leur débit. Le rapport permettra au client de demander un devis à une entreprise de forage.

  • Je ne reviens pas le jour du forage car j'ai constaté que ma présence n'avait pas d'utilité.

    Cependant, lorsque je connais la date de ce forage, je me tiens au courant en contactant le foreur par téléphone tout au long de la durée des travaux.

  • J'utilise deux baguettes en laiton pour calculer la profondeur et le débit de la veine d'eau.

    Mais les baguettes ne sont que des amplificateurs de sensation dont, à mon avis, on peut se passer en pratiquant souvent.

  • Je ne fais pas de recherches dans les quinze jours qui suivent un épisode cévenol, au risque de détecter des veines d'eau qui auront disparu quelques semaines plus tard.

    La neige me fait aussi reporter la recherche car le fait de surveiller où l'on met les pieds pour ne pas glisser, me déconcentre.

  • Je suis convaincu qu’il n’y a pas d’eau partout mais j’aimerais le croire car, dans ce cas, je n’aurais jamais d’échec. Je pense que, sur mon secteur (Rhône-Alpes,) il y a environ une veine d’eau tous les 30 / 40 mètres.

    Je sais que ce terme de « veines d’eau souterraines » ne plait pas aux géologues. Pour ces scientifiques, l’eau souterraine se présente sous forme de nappes suspendues, fluviales etc.

  • Une nappe phréatique est une épaisseur de terre saturée d’eau.

    La nappe phréatique est constituée de galets entourés d'eau sur une épaisseur de plusieurs mètres. Si un terrain est situé au-dessus d'une telle nappe on peut creuser à peu près n'importe où. Il y aura presque toujours de l'eau en grande quantité.

    Comme de nombreux sourciers, je ne ressens pas la présence d'une nappe phréatique car l'eau est immobile.Un sourcier est sensible, non pas à l'eau mais, à mon avis, au mouvement de l'eau dans le sous-sol.

    Il peut cependant arriver que le terrain soit situé sur une étendue d'argile ou un rocher au milieu de la nappe (comme une île au milieu de la mer) et, si l'on creuse, le forage peut être un échec.

    Aussi, lorsque je suis appelé sur ce type de terrain, je propose toujours de forer sur une veine d'eau qui alimente la nappe ou qui peut être un courant d'eau dans cette nappe.

  • Je n'ai pas de bons résultats dans ce domaine (à cause du polypropylène peut-être) et je refuse donc ce type de recherche.

  • Cela arrive souvent quand la maison est encaissée le long d'une colline. L'eau de pluie suit la pente, bute contre le mur qui fait barrage, descend au pied de celui-ci et remonte dans la maison par infiltration.

    Dans ce cas, mon intervention est inutile car je ne trouverai pas de veine d'eau responsable de ce désordre.

    L'intervention d'un maçon est bien plus efficace : il creusera un drain au pied du mur et couvrira ce dernier d'une peinture hydrofuge ou d'une bâche étanche.

  • J'appelle cela des résurgences. Quand il pleut, l’eau s’infiltre à faible profondeur dans le sol (40/50 cm) et forme de petits canaux qui se regroupent en formant alors de grosses sources (plus de 5000 L/H) qui apparaissent toujours au même endroit.

    Le problème est que ces sorties d'eau ne durent jamais plus de quelques semaines après une forte pluie. Ce ne sont pas des sources exploitables toute l'année et, à moins de construire des réserves énormes pour en capter l'eau, elle n'ont pas beaucoup de valeur.

  • Je me fie rarement à la végétation de surface pour trouver l’eau (à part la présence de joncs épars courts à tige circulaire). Une tâche verte au milieu de la pelouse signifie simplement qu’il existe sans doute une plaque rocheuse ou d’argile en dessous et qui retient l’eau de pluie plus longtemps qu’ailleurs.

    Une partie du terrain peut aussi rester verte simplement parce qu’elle est plus longtemps à l’ombre. De plus, il faudrait que cette pelouse ou cet arbre bien dru possède des racines vraiment très longues pour atteindre une veine d’eau souterraine.

  • Il est très rare que je ne trouve pas une seule veine d’eau sous un terrain. Par contre, je détecte parfois des veines si profondes que le coût d’un éventuel forage est prohibitif. Pour le client, c’est comme si je n’avais pas trouvé d’eau mais dans tous les cas, je passe le même temps de recherche et mes frais de déplacement sont les mêmes.

    Je demande donc le même prix pour ma recherche, quel que soit ce que je trouve. Mais, même s’il n’y a pas d’eau ou qu’elle est trop profonde, ma recherche permet au propriétaire de connaître la ressource en eau de son terrain et de prendre des décisions en conséquence, par exemple, s’orienter vers l’installation d’une citerne qui captera les eaux pluviales (en moyenne un toit permet de récupérer 700 litres d’eau par M2 et par an).

  • J’utilise uniquement les cartes du BRGM pour savoir s’il existe une nappe phréatique sous le terrain du client. Cela me permet d’être rassuré quant au résultat : je vais trouver des veines nombreuses et à gros débit.

  • Les foreurs m’ont donné des informations précieuses sur la profondeur des forages faits sur les différents endroits du secteur. Mais je consulte toujours ces informations après ma recherche pour ne pas être influencé.

  • Bien que ce domaine m'intéresse, je ne peux y consacrer suffisamment de temps pour être efficace. Je refuse donc de pratiquer cet aspect passionnant de la radiesthésie.

  • Quand je recherche une veine d'eau pour alimenter une pompe à chaleur eau/eau, il y a double contrainte : je ne dois pas faire un forage sec évidemment mais, même s'il y a de l'eau, la veine doit produire au minimum 2500 L/H. Ce débit n'est pas facile à trouver sauf si le terrain est situé sur une nappe phréatique. Aussi, je demande toujours au client de savoir s'il aura, malgré tout, l'utilité de son forage dans le cas où le débit de la veine se révèlerait insuffisant.

  • Je pratique cette technique appelée téléradiesthésie lorsqu'un client veut mon avis sur le potentiel en eau de son terrain mais qu'il habite très loin de mon secteur de prospection habituel.

    Cette recherche à distance doit absolument être confirmée par un collègue qui se rendra sur le terrain.

  • Chaque sourcier a sa recette et celle-ci ne conviendra pas forcément à son collègue. Par exemple certains confrères utilisent des baguettes fourchues et arpentent les prés quand moi je trouve les veines d'eau sans bouger mais en parcourant le terrain du regard (voir vidéo sourcier professionnel Rhône-Alpes).

    De toute manière, l'important pour le client est de trouver l'eau quelle que soit la technique.

  • Je constate régulièrement cette contradiction. Et comme il est difficile de demander à un client de faire plusieurs forages pour savoir qui a raison, je n’ai pas de réponse à ce phénomène.

    Il m’est arrivé d’avoir de l’eau quand les collègues ne sentaient rien mais j’ai aussi quelques forages réussis par des sourciers et sur lesquels je ne sens toujours pas la veine qui les alimente.

    Si je ne suis pas d’accord avec un collègue mais qu’il a marqué le passage de la veine qu’il ressent, je propose de placer le point de forage au croisement de ma veine et de la sienne quand c’est possible. De cette manière, nous sommes d’accord tous les deux.

  • Ce client, totalement incrédule sur l’efficacité de la sourcellerie, m’a appelé sans conviction et contraint. Il exprimait ce que beaucoup pensent : comment, au 21éme siècle, peut-on encore faire appel à une technique aussi peu scientifique pour trouver de l’eau ?!

    Il est évident que, voir un type arpenter son terrain avec deux baguettes, ne rassure pas quand on s’apprête à investir une somme conséquente sur ses dires.

    Il n’existe pas actuellement de machines efficaces pour trouver les veines d’eau (j’avais acheté un résistivimètre qui avait un pourcentage de réussites inférieur au mien).

    Cependant, si le client ne veut pas de sourcier, il peut faire appel au service d’un hydrogéologue. Ce scientifique, spécialiste de la circulation des eaux souterraines, pourra déterminer, à l’aide de cartes géologiques notamment, s’il existe une nappe phréatique sous le terrain et approximativement, à quelle profondeur.

    Certains hydrogéologues prennent les sourciers pour des « charlots » et d’autres travaillent parfois en collaboration avec eux. Je ne sais pas quelle corporation a le meilleur taux de réussite.

  • Je dis souvent que, si je devais faire un forage (sans être sourcier) je ferais appel à trois sourciers avant d'entreprendre les travaux et à la conditions que deux d'entre eux au moins soient d'accord sur le même emplacement. Cela rassure le client et aussi les sourciers, car en cas d'échec, on partage la honte et c'est moins lourd !.

    Mais l'expérience me montre que le risque d'un forage sec est le même quel que soit le nombre de sourciers appelés. En 2011, j'ai raté plusieurs forages sur lesquels nous étions au moins deux d'accord sur la présence de l'eau.

    Maintenant, plutôt que de multiplier le nombre d'hommes de ressenti (les sourciers) je préfère l'association avec un homme de terrain (le foreur) qui connait bien la région pour y avoir fait des trous. Cette association sourcier/foreur est, à mon avis, la plus efficace.

  • D'après les études, 2 personnes sur 10 auraient la sensibilité (avec une majorité de femmes). Mais la plupart des gens ne pensent pas à pratiquer cette activité et ne découvrent donc jamais leur sensibilité.

    Sans témoin (car on est souvent bloqué par la peur du ridicule), il faut s'entrainer en passant par exemple au-dessus d'une source sortant en contrebas. Si les baguettes se croisent ou s'écartent à la verticale de la veine, il faut refaire un passage les yeux fermés afin de combattre l'auto-suggestion.

    Pour savoir si vous êtes sourcier, je vous propose de visionner ma dernière vidéo : Êtes-vous sourcier ?

  • Ne m’appelez surtout pas pour des problèmes de santé, j’ai aggravé la tendinite de ma femme !

  • Je prospecte principalement sur l'Ardèche, la Drôme, l'Isère mais je peux aussi réaliser occasionnellement des recherches sur la Savoie, la Haute-Savoie, le Rhône Sud, la Loire Est et la Haute-Loire Est, le Gard, le Vaucluse, les Bouches du Rhône et l'Herault.

Informations concernant le forage

  • Plutôt qu'une explication fastidieuse, je vous propose de visionner ma vidéo : sourcier professionnel Rhône-Alpes 2, présentée sur ce site.

  • Je n'ai jamais constaté une telle situation. S'il n'y a pas d'eau, c'est la faute du sourcier, pas celle du foreur.

  • Si la veine d'eau a été trouvée à 20 mètres de profondeur par exemple, le forage sera poursuivi quelques mètres plus bas. Une pompe immergée est ensuite placée au fond de ce forage.

    Le client a alors deux possibilités : soit brancher simplement la pompe pour démarrer l'arrosage ; soit raccorder la pompe à un surpresseur. Le surpresseur est un ballon d'une contenance de 100 à 500 litres qui, quand il est vide, déclenche automatiquement la pompe et envoie l'eau du forage sous pression vers tous les robinets de la maison.

  • Cela m’est arrivé sur 2 forages (38 et 80 mètres). Mais ce ne sont pas de véritables puits artésiens dont l’eau jaillit naturellement en permanence.

    Dans les 2 forages réalisés sur mes conseils, l’eau sort du forage uniquement lorsqu’il pleut beaucoup. Le débit de la veine souterrraine augmente alors énormément sous l’effet des précipitations en amont et remonte dans le tube en poussant parfois la pompe et son tuyau vers la sortie, ce qui pose problème.

  • La machine creuse un trou vertical de 17 cm de diamètre en moyenne. Ensuite le foreur descend des tubes PVC (125cm extérieur pour 115cm intérieur) d’une longueur de 3 mètres. Ces tubes sont collés ou vissés les uns aux autres.

    Le foreur posera un tube PVC crépiné à la profondeur de la veine.

    De cette manière, l’eau va entrer horizontalement dans le tube (comme un drain vertical) et descendre jusqu’à la pompe. Cette pompe est toujours placée au fond du forage, quelques mètres plus bas que la veine, de manière à toujours rester immergée, même si la veine venait à perdre du débit.

  • Même si le client est déçu car j’avais estimé un débit supérieur, tout n’est pas perdu. Il va falloir essayer de « développer » le forage. Cette technique ne marche pas à tous les coups mais elle est simple et donne parfois de très bons résultats.

    Il suffit simplement de faire marcher la pompe et faire sortir l’eau du forage le plus souvent possible. L’eau va au plus facile et, en provoquant fréquemment un effet d’aspiration, toutes les petites veines proches de la veine captée vont avoir tendance à se joindre à elle en augmentant ainsi le débit initial du forage.

    J’ai le cas d’un forage à 400 L/H au départ et qui donne maintenant 2000 L/H après 2 ans de pompages fréquents.

  • J’ai entendu dire que les écologistes n’aiment pas les forages car l’eau que l’on capte ne va pas dans la rivière en contrebas. Il est certain que, lorsqu’on arrose sa pelouse avec l’eau du forage, une partie de celle-ci s’évapore mais l’essentiel repart dans le sol et, tôt ou tard, reviendra dans la veine.

  • C’est un simple regard rectangulaire d’environ 50 X 60 cm. Entre ce regard et la maison, on aura creusé une tranchée de 40 cm de profondeur. Dans cette tranchée il y a le cable électrique qui amène l’énergie à la pompe et le tuyau qui vient de la pompe et ramène l’eau au surpresseur placé souvent dans le garage.

  • Le prix du forage varie évidemment selon la profondeur mais, ce que l'on sait moins, selon la dureté du terrain. Contrairement à que tout le monde pense : plus le terrain est dur et rocheux, moins le forage coûte cher !

  • Quelques semaines après le forage, il faut faire analyser l'eau avant de la boire car elle peut contenir des coliformes féccaux qui révèlent une pollution bactérienne. Le risque existe surtout lorsque la veine d'eau est peu profonde et qu'il y a en amont présence d'élevages ou de fosses septiques.

    L'eau peut aussi être impropre à la consommation si elle contient de l'arsenic, du soufre, si elle est ferrugineuse / pétillante ou salée (j'ai rencontré ces 4 situations). Il faut donc souvent demander une analyse complète.

  • Même si les foreurs sont souvent conciliants face à un client déprimé par l'échec, il faut tout de même dédommager le professionnel pour le temps de travail et le fuel consommé par les machines.

  • Hélas, le sourcier n'est pas devin et rien n'est assuré dans l'avenir. Cependant, lorsque l'eau sort du forage, on peut faire quelques pronostics : si le forage est assez profond (au moins 20 mètres) et si le débit est déjà important (au moins 1000 litres à l'heure) il y a de grandes chances pour que l'eau soit toujours là dans plusieurs décennies.

  • Le client doit normalement déclarer son forage à la mairie au moins un mois avant de le réaliser. Il doit ensuite retourner en mairie après les travaux pour indiquer la profondeur du forage et son débit.

  • Actuellement non, mais dans l'avenir ?... Je pense qu'une taxe arrivera un jour ou l'autre. Il faut reconnaître qu'aujourd'hui les communes n'y trouvent pas leur compte. En effet, est-il logique qu'un propriétaire de forage utilise l'eau pour sa maison, la pollue et renvoie cette eau dans l'égout en laissant les frais de dépollution à la charge de la communauté.

  • Les foreurs m'ont dit qu'ils entendaient cette rumeur depuis des années. A ce jour, je n'ai pas connaissance d'un quelconque projet de loi dans ce sens.

  • Pour la personne qui achète une maison isolée et dont la source unique est tarie, il n'y a pas d'hésitation sur l'intérêt du forage. Dans les autres cas, un forage donnera toujours une plus-value à la maison.

    Même si l'arrosage de la pelouse, du potager ou le remplissage de la piscine est important, je pense que la motivation pour un forage est surtout d'ordre affectif : le propriétaire a "son" eau et je pense que le forage lui donne un sentiment d'indépendance et le rassure face aux futurs problèmes d'eau en France.

  • Je recommande plus particulièrement une entreprise de forage avec laquelle je collabore depuis 15 ans.

    Si le client est d'accord, je demande à ce foreur de lui envoyer un devis en fonction de la profondeur que j'ai estimée.

    Evidemment, le client est totalement libre de choisir le professionnel qu'il veut. Et même si d’autres entreprises sont choisies, j’apprécie toujours que le client me tienne informé du résultat.